Médaille Han Suyin Écrivaine Renaissance Chine 韩素音 Chou Kuanghu Élisabeth Comber

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Vendeur: artistic.medal ✉️ (4.942) 100%, Lieu où se trouve: Strasbourg, FR, Lieu de livraison: WORLDWIDE, Numéro de l'objet: 176304653340 Médaille Han Suyin Écrivaine Renaissance Chine 韩素音 Chou Kuanghu Élisabeth Comber. _______ 228-  TIR 16 Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) . Frappée en 1976 . Bel exemplaire . Métaphore au revers de l'arbre coupé et renaissant telle la Chine moderne . Graveur / Artiste : Doria GAMSARAGAN (1907-?) . Dimension : 68 mm . Poids : 194 g  . Métal : bronze . Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1976 . Envoi rapide et soigné. Le chevalet n'est pas à vendre . The stand is not for sale _____________________________ Han Suyin (韩素音)1, à l'État civil Chou Kuanghu, connue aussi sous le nom de Rosalie Élisabeth Comber, née le 12 septembre 1917 à Xinyang, dans le Henan (Chine), et morte le 2 novembre 2012 (à 95 ans) à Lausanne (Suisse)2, est une écrivaine, autobiographe, historienne, sinologue et analyste politique d'origine chinoise et belge, et docteur en médecine de formation. Écrivant principalement en anglais, mais aussi en français et en chinois, elle est l'auteur de romans dont l'action se déroule en Asie (Destination Tchoungking, Multiple splendeur, Jusqu'au matin, Les Quatre Visages et La montagne est jeune, etc.), de récits autobiographiques (L'Arbre blessé, Une fleur mortelle, Un été sans oiseaux, Ma maison a deux portes et La Moisson du Phénix) et d'essais sociopolitiques et d'études historiques3,4 sur la Chine moderne (Le Déluge du matin : Mao Tsetoung et la révolution chinoise, 1893-1954, Le premier jour du monde : Mao Tsetoung et la révolution chinoise, 1949-1975 et Le siècle de Zhou Enlai : le mandarin révolutionnaire : 1898-1998). Ses ouvrages ont été traduits dans de nombreuses langues5. Son roman autobiographique, Multiple splendeur, paru en 1952, demeure le plus grand succès de sa carrière. Il est adapté au cinéma en 1955 par le réalisateur Henry King sous le titre La Colline de l'adieu, film hollywoodien qui devient un succès public et critique : le film est nommé pour huit Oscars et en remporte trois. Dans les années 1960 et 1970, Han Suyin joue un rôle diplomatique discret, mais majeur comme « porte-parole » officieux de la Chine de Mao Zedong en Occident6. Favorable au maoïsme, mais sans avoir jamais adhéré au Parti communiste chinois, elle soutient dans un premier temps le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle en Chine, soutien qui lui vaut d'être critiquée7,8 par des défenseurs des droits de l'homme, des sinologues occidentaux9,10 et par le gouvernement tibétain en exil et ses partisans. Han Suyin, de son nom de baptême Kuanghu Matilda Rosalie Elizabeth Chou, est née le 12 septembre 1917, d'un père chinois, d'ascendance Hakka et d'une mère belge. La famille de son père avait quitté le nord de la Chine pour le comté de Meixian, dans la province du Guangdong, au XIIIe siècle, puis gagné le comté de Pi, dans la province du Sichuan, au XVIIe siècle11. Origines familiales Bénéficiaire d'une bourse, son père, Yentung Chou, avait quitté la province du Sichuan pour l'Europe en 1903 afin d'y étudier le génie ferroviaire. À l'université de Bruxelles (Belgique), il avait rencontré Marguerite Denis, qui, en 1908, allait devenir sa femme, malgré les préjugés de l'époque contre les mariages inter-raciaux. Après la naissance de leur premier enfant, en 1913, ils étaient partis s'installer en Chine12, où son père devait travailler comme ingénieur auprès de la société belgo-chinoise des chemins de fer13. Yentung et Marguerite eurent huit enfants, dont quatre survécurent. Le premier, un garçon, né en Belgique, y fut renvoyé pour qu'il y accomplisse sa scolarité. Un deuxième garçon, Gabriel, aussi appelé Orchidée-de-Mer, né en 1914 ou 1915, meurt dans des circonstances tragiques. Puis naît la première fille, Kuanghu Rosalie14. La vie du couple Chou-Denis dans la Chine déchirée par la guerre est remplie d'épreuves, dont celle de voir leurs enfants méprisés en tant que métis eurasiens15. Alors que les enfants avaient droit à des soins de santé, leur père travaillant pour la société belgo-chinoise des chemins de fer, le médecin français refuse de les recevoir, car ils sont de sang mêlé16. Études Le couple s'installe à Pékin en 1921. Kuanghu Rosalie reçoit une éducation européenne et n'apprend le chinois qu'à l'âge de 15 ans8. Elle fréquente l'école de filles du Sacré-Cœur, puis le collège de filles Bridgeman. Han Suyin se présentera plus tard comme « bourgeoise catholique »17. À l'issue d'une scolarité brillante, elle est déterminée à devenir médecin. Comme sa mère ne veut plus payer ses études et préfèrerait la voir mariée18, elle apprend la dactylographie et la sténographie et, en 1931, mentant sur son âge (elle n'a pas 15 ans), obtient un travail de dactylo au Peking Union Medical College, un hôpital chapeauté par des Américains. Elle se rend compte qu'il y a en Chine, à cette époque, trois échelles salariales : d'abord celle des « blancs », ensuite celle des Eurasiens et, enfin, celle des Chinois. En prenant de petits boulots en plus de son travail principal, elle améliore sa situation financière et celle de sa famille19. C'est à cette époque également qu'elle se lance dans la lecture pour assouvir sa soif de connaissances et se préparer à des études universitaires19. En 1933, elle est admise à l'université de Yanjing (Yenching) à Pékin. En 1935, bénéficiant d'une bourse, elle part à Bruxelles faire des études de médecine (1933-1936). Pendant cette période belge, ses rapports avec sa famille maternelle Denis, ne sont pas des plus chaleureux, d'après ce qu'elle racontera plus tard dans Une fleur mortelle. Entre-temps, les Japonais ont envahi la Chine. En 1938, abandonnant ses études de médecine, elle embarque à Marseille sur le paquebot Jean-Laborde19 de la Compagnie des Messageries maritimes et retourne dans son pays pour y travailler dans un hôpital20. Mariage avec Tang Pao Huang À son retour, elle épouse Tang Pao-Huang, un ingénieur chinois qui avait été envoyé en formation à l'académie militaire de Sandhurst par le gouvernement chinois, et qu'elle a rencontré lors du voyage de retour sur le paquebot19. Elle travaille à l'hôpital de Chungking tandis que son mari, qui est un des disciples de Sun Yat-sen, sert en tant qu'officier, puis général dans l'armée nationaliste. Tang, qui s'avèrera un mari brutal, à l'esprit féodal, est nommé attaché militaire à Londres en 1944. Rappelé en Chine, Tang est tué en combattant les communistes en 194721. Pendant cette période que Kuanghu Rosalie adopte sa fille Yung Mei22. Ces années passées avec Tang constitueront l'essentiel de son récit autobographique Un été sans oiseaux19. Encouragée et soutenue par une missionnaire américaine19, Kuanghu Rosalie commence à écrire sous le nom de Han Suyin pendant la guerre sino-japonaise (1937-1945). Son premier livre, Destination Chungking (Destination Tchoungking en français), sort en Angleterre en 194223. En 1944, elle est à Londres pour y poursuivre des études de médecine et elle obtient son diplôme de docteur en médecine en 194819. Liaison avec Ian Morrison Avec sa fille, Han Suyin gagne Hong Kong en février 1949. Elle devient assistante au service d'obstétrique et de gynécologie de l'hôpital Queen Mary. Elle tombe amoureuse d’Ian Morrison, un correspondant de guerre anglais du London Times, marié, mais celui-ci trouve la mort en Corée en 1952 en couvrant un épisode de la guerre20. Cette histoire d'amour entre une Eurasienne et un blanc fait scandale à l'époque, les liaisons interraciales étant mal considérées à Hong KongHommage Un buste de Han Suyin est inauguré le 28 août 2008 dans le village de Saint-Pierre-de-Clages par le gouvernement du canton du Valais et la Fondation espace-enfants de Suisse en présence de l'auteur34. Engagement politique Le journaliste Jacques Danois décrit Han Suyin comme « sympathisante du communisme chinois »13, l'universitaire Daniel Sanderson la qualifie de « défenseur de la Chine rouge »35. Le sinologue Jean-Philippe Beja la désigne comme porte-parole du régime33. À partir de 1956, elle a été invitée régulièrement en Chine où elle a été reçue par le Premier ministre Zhou Enlai une douzaine de fois. Elle a continué ses visites pendant les années de la Révolution culturelle. Elle a été reçue par Mao Zedong en 1966 parmi une délégation d'auteurs asiatiques et africains et était une invitée d'honneur de Jiang Qing (femme de Mao), de Zhang Chunqiao et de Yao Wenyuan (tous trois membres de la bande des quatre) lors d'une représentation de danse révolutionnaire en 1971, selon des rapports de l'agence Xinhua de l'époque33. En septembre 1989, elle est la première étrangère à être reçue en « grande pompe » après les manifestations de la place Tian'anmen, c'est le vice-Premier ministre de la république populaire de Chine, Yao Yilin qui l'accueille à Diaoyutai la résidences des hôtes officiels7. Très attachée à la Chine, Han Suyin a été favorable au maoïsme mais, n'étant pas citoyenne chinoise, n'a jamais adhéré au Parti communiste chinois. En 1968, elle déclarait : « Mao est le plus grand homme que la Chine ait connu »36. Elle prit quelque distance avec le régime communiste après la Révolution culturelle37, qu'elle avait pourtant défendue dans un premier temps38. Elle se justifiera en expliquant que ses proches restés en Chine la « suppliaient de ne rien dire et ne (lui) disaient que très peu » de choses sur les violences de l'époque et sur la peur du Gōngānbù et du Laogaï7. Après la Révolution culturelle, selon un de ses anciens étudiants : « elle n'a pas semblé avoir de regrets, elle ne s'est pas excusée non plus et elle donnait des leçons aux jeunes Chinois pour ne pas aveuglément croire la démocratie occidentale et la liberté ». Dans un entretien avec le journaliste John Gittings à Londres en 1990, Han dit qu'elle croyait toujours aux principes de la Révolution culturelle. Elle indique que les désastres de cette période n'ont jamais été un objectif, Mao Zedong a lancé le mouvement pour abolir l'élite politique privilégiée et soulever les paysans33. Han Suyin définissait la Révolution culturelle comme un « chaos fertile » et « jugeait les luttes comme indispensables »39. Selon l'AFP, dans les années 1960 et 1970, Han Suyin joua un rôle diplomatique discret, mais majeur comme ambassadrice en Occident de la bonne volonté de la Chine de Mao Zedong. Dans les années 1980, elle soutint Deng Xiaoping et la Chine de « l'après-Mao », y compris sur la question tibétaine, ce qui lui attira les critiques des partisans de l'indépendance du Tibet36. Elle donna, en Europe et en Amérique, plus de 2 000 conférences présentant « les progrès et les réalisations » de la Chine. En 1996, l'association chinoise pour l'amitié avec les pays étrangers lui conféra le titre d'« envoyé de l'amitié » en reconnaissance de ses actions de promotion des échanges culturels et scientifiques entre la Chine et les autres pays (le même honneur avait échu à son mari en 1990)40. Critiques Pour le sinologue Philippe Paquet, Han Suyin est un « monument s’il en est de la littérature sur la Chine, belle Eurasienne au talent indéniable de conteuse, mais qui, précisément, ne dédaignait ni de réinventer l’Histoire quand cela l’arrangeait (c’est-à-dire souvent) »41. Claude Roy considère qu'elle ne dit pas la vérité sur la Chine et relève des affirmations contradictoires entre plusieurs de ses ouvrages publiés pendant la révolution culturelle (1966-1976) et La Moisson du Phénix publié en 198042. Selon l'universitaire canadien Jeff Shantz43, « de tous les auteurs anglophones, Han Suyin est quasiment celui qui a su le mieux donner vie aux événements et aux contextes de la révolution communiste chinoise et à l'évolution particulière de ce communisme en tant que philosophie socio-politique. Pour Han Suyin, le communisme chinois est préférable au capitalisme occidental sur le plan des valeurs sociales et des possibilités d'amélioration économique pour les plus démunis. Han Suyin fut controversée en Occident en raison de ses critiques visant les puissances impérialistes et de son empressement à défier les historiens et les journalistes dont les ouvrages cherchent à légitimer ces mêmes puissances »44. Le sinologue Simon Leys, écrivit à son propos : « Jamais autorité plus durable n'a été fondée sur un propos plus changeant ; la seule constante de cette œuvre tient dans la constance avec laquelle les événements ont à chaque tournant démenti ses analyses et pronostics »45 ». L'universitaire Alain Roux évoque les « livres de l’opportuniste Han Suyin »de la part des Européens comme des Chinois, sa détermination à devenir médecin. Ses combats personnels se déroulent parallèlement aux combats de la Chine moderne, dont elle peint les grandes figures, Mao Zedong, Tchang Kai-shek, Zhou Enlai, Chen Yi et Chu Teh62. La Chine en 2001 Dans son livre Tibet, Tibet, une histoire personnelle d'un pays perdu, Patrick French trouve « ridicule » China in the Year 2001, un essai publié en France en 1967 sous le titre La Chine en 2001, où Han Suyin prétendait que le Grand Bond en avant apporterait à la Chine, en 2001, un réservoir de « six millions de paysans-scientifiques qui non seulement connaissaient l'art d'amender les sols et d'améliorer les céréales, mais qui étaient capables de conduire des expériences, de faire des conférences et de transmettre leur savoir lors

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